Ce montant étant considérable, le BSCI a recommandé à la Commission de réexaminer les demandes d'indemnisation et de s'assurer que les requérants n'avaient pas reçu une indemnisation excessive.
L'analyse des archives a permis de constater que les membres du Comité ne consacraient que deux jours de travail en moyenne à l'examen des dossiers, même lorsque le montant en jeu était important.
De plus, alors que le Manuel des achats indiquait que les demandeurs devaient participer aux négociations, la Division des achats ne les faisait pas toujours intervenir même lorsque le montant en jeu était important.
L'Etat peut aussi se reprocher le fait d'avoir mis en place ce système sans prévoir des garde-fous alors que les sommes en jeu étaient conséquentes et astronomiques.