La FAO a appuyé 19 de ces projets en Guinée, axés principalement sur l'horticulture, l'élevage de volaille, la production agricole et la culture du riz.
La croissance du secteur agricole a été modeste (3,2 %), ce qui s'explique principalement par les aléas climatiques dont ont souffert la culture du thé et la riziculture.
Par exemple, en Sierra Leone, il aide les agriculteurs à développer la culture du nerica, riz hybride qui combine les meilleurs caractéristiques des variétés africaines et asiatiques.
S'agissant d'une adaptation destinée à remédier à l'augmentation de la salinité, l'Égypte a intensifié ses encouragements en faveur de la plantation de riz dans les zones salines.
Dans le secteur de la riziculture, on a institué huit exploitations agricoles pédagogiques pour former les agriculteurs à la lutte contre les ravageurs et à l'utilisation intégrée des pesticides.
Les mesures d'atténuation fréquemment citées dans le secteur de l'agriculture sont liées aux modifications à apporter aux pratiques de gestion du bétail, à la riziculture et à l'utilisation d'engrais.
En République-Unie de Tanzanie, des experts agricoles indonésiens, envoyés grâce à l'aide financière du Japon, ont enseigné les techniques d'utilisation de bovins pour la culture du riz.
Au niveau de la production proprement dite, ces projets ont permis de mettre en valeur de petites ressources en eau pour cultiver du riz en zones inondées plutôt qu'en montagne.
Depuis plus de 30 ans, Debal Deb, écologiste devenu scientifique, conserve dans sa ferme des espèces de riz indigènes qu’il collecte partout sur la planète.