De nouvelles directives concernant le diagnostic et le traitement du paludisme ont été élaborées; elles portent sur la combinaison thérapeutique à base d'artémisinine.
On prévoit qu'une subvention au prix départ-usine pourrait augmenter le recours aux polythérapies à base d'artémisinine (soit 250 à 350 millions de traitements).
Nous remarquons également qu'en Afrique, seuls 3 % des enfants nécessitant un traitement ont accès aux associations médicamenteuses à base d'artémisinine, préconisées par l'OMS.
En outre, la campagne lancée au niveau mondial pour empêcher l'utilisation d'artémisinine en monothérapie a permis d'encourager vigoureusement l'utilisation de thérapies à base d'artémisinine.
Parmi ce groupe de pays, l'Érythrée, la République-Unie de Tanzanie et Sao Tomé-et-Principe ont été également relativement bien approvisionnés en polythérapies à base d'artémisinine.
L'utilisation de nouvelles combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine permet de surmonter la résistance qui rendait inopérants les anciens médicaments et de sauver de nombreux malades.
Par ailleurs, l'OMS préconise à présent l'utilisation de suppositoires à l'artémisinine administrés par voie rectale en tant que prétraitement pour les cas de paludisme aigu.
Les cas graves de paludisme doivent initialement être traités à l'aide d'artémisinine parentérales ou de quinine, suivis par un cycle complet d'une polythérapie à base d'artémisinine.
On considère à présent que les polythérapies à base d'artémisinine sont le traitement le plus efficace pour lutter contre le paludisme à plasmodium falciparum sans complications.
Parce qu’en fait, la plupart des scientifiques spécialistes du palu prennent cette plante comme simplement un réceptacle de la molécule d’artémisinine qu’est le médicament.
Donc une molécule a été extraite de cette plante, qui s’appelle l’artémisinine et cette molécule est à la base de tous les médicaments actuels, enfin de presque tous les médicaments actuels contre le paludisme.