Bref, tout ça décrit la même chose : on se lâche, on se goinfre une dernière fois avant le Carême, ce jeûne de quelques semaines qui dure jusqu'à Pâques.
Des animaux personnifiés incarnent la parodie : le roi est un dragon qui se goinfre, son fonctionnaire lent et inefficace est une tortue, et le peuple, qui doit ruser pour survivre, est un lapin.
Le prestige de sa gloutonnerie surhumaine, de son incommensurable prodigalité, de son hospitalité sans précédents, franchit les limites du marigot et attira les goinfres parmi les mieux qualifiés du littoral.