4.Le blocage des exportations congolaises de pyrochlore par un embargo du Conseil de sécurité ne ferait que concrétiser une situation qui, selon la loi congolaise, existe déjà.
5.Après confirmation de l'arrivée de l'échantillon en Belgique, le Groupe d'experts a demandé aux autorités belges de l'aider à déterminer si M. Balenda et M. Rukeba vendaient le pyrochlore légalement.
6.Le Groupe ne pense pas qu'un embargo sur le pyrochlore congolais aurait des conséquences économiques négatives plus larges sur la population locale, puisqu'il n'existe pas de production officielle et que, par conséquent, aucun emploi légal ne serait perdu.
7.Tant la société Gesellschaft für Elektrometallurgie que la société Krall Metals Congo ont confirmé au Groupe que ni M. Balenda ni M. Rukeba ou sa compagnie, Kimicom, n'avaient été autorisés par elles à exporter ou à vendre du pyrochlore provenant de la mine de Lueshe.
8.Alors que la production de pyrochlore s'était arrêtée avant même le transfert susmentionné, en raison de problèmes d'approvisionnement et de vente non résolus, M. Makabuza a confirmé au Groupe qu'il avait pu produire, vendre et exporter environ 20 tonnes de minerai, pour un montant approximatif de 100 000 dollars.
9.En raison d'interruptions fréquentes de l'extraction, des difficultés d'exportation du pyrochlore dues aux obstructions du gouvernement provincial, de la mauvaise gestion et des conséquences grandissantes du conflit avec Edith Krall Consulting relatif aux droits de propriété, la SOMIKIVU, qui avait été une entreprise rentable, est devenue un fardeau pour Albers.
11.Pendant une longue période d'inactivité, une société minière autrichienne a créé à Kinshasa l'entreprise Edith Krall Consulting, qui a obtenu du Président Laurent-Désiré Kabila l'exclusivité des droits sur les gisements de pyrochlore de Lueshe.