Pendant quinze années, le ménage habita la même petite ville de province, sans qu’un événement rompît la monotonie de son existence, pas même la naissance d’un enfant.
Le dépaysement, le changement de rythme, des contraintes acceptées et des plaisirs partagés brisent la monotonie, la routine, le carcan des tâches et des obligations, l’étau de l’ennui.
Craignant qu’elle ne se fatiguât d’une vie trop monotone, je lui proposais de retourner à Paris, mais elle rejetait toujours cette proposition, et m’assurait ne pouvoir être heureuse nulle part comme elle l’était à la campagne.